Vous cherchez un emploi saisonnier pour l'été ? C’est la première fois que vous allez signer un CDD saisonnier et vous ne connaissez pas toutes les dispositions relatives à ce type de job. Peut-être que vous êtes un employeur et que vous souhaitez recruter davantage pour la période de Noël. Vous devez alors être renseigné quant aux spécificités de ce statut. Découvrez six choses à savoir sur l’emploi saisonnier !
1. Où se recrutent les saisonniers ?
Les entreprises qui ont besoin de recruter des saisonniers ont plusieurs supports à leur disposition. Si vous êtes à la recherche d’un emploi pendant les vendanges par exemple, vous pouvez consulter les plateformes spécialisées. Elles répertorient ces offres d'emploi et ciblent les contrats à courte durée. Ainsi, vous gagnez du temps et savez que ces annonces concernent votre profil. N’oubliez pas non plus les agences d’intérim, qui s’occupent également de trouver des missions d'intérim aux personnes qui se présentent chez elles. Enfin, certaines entreprises actualisent leur page professionnelle sur des réseaux sociaux comme Facebook, pour indiquer qu’elles recherchent quelqu’un durant l’été.
2. Quels sont les emplois saisonniers ?
Un emploi saisonnier s’exerce selon une période donnée et limitée dans le temps. Cela peut correspondre à la période estivale ou aux vacances scolaires par exemple. De nombreux secteurs d'activité sont concernés par le besoin d’embaucher des personnes supplémentaires, en raison de la charge de travail qui augmente. On peut citer :- les espaces de loisirs et cultures ;
- les restaurants, les bars, les hôtels, les chambres d’hôtes ;
- les casinos, les musées ;
- les fermes et domaines agricoles ;
- les centres et instituts de bien-être…
La personne qui postule pour une offre d’emploi de ce genre devra alors signer un contrat de travail temporaire, appelé aussi CDD saisonnier.
3. Le cas spécifique des mineurs
Oui, il est possible pour un mineur de travailler sous le statut de saisonnier, à condition que l’employeur respecte les dispositions légales. Il convient alors aux parents, si le jeune n’est pas émancipé, de vérifier que l’entreprise se soumet bien à la loi pour éviter les abus. Normalement, les agences de travail temporaire ne doivent pas embaucher des jeunes de moins de 16 ans (l’âge minimum légal). Néanmoins, une dérogation existe et autorise les mineurs ayant signé un contrat d’apprentissage à travailler. Le jeune saisonnier ne peut pas avoir des journées de travail qui excèdent les 8 heures et son quota d’heures maximales ne dépasse pas les 35 heures. L’autorisation parentale est également obligatoire dans certains cas.
4. La rémunération du travailleur saisonnier
Qu’en est-il de la rémunération pour un travailleur saisonnier ? Le SMIC horaire est également valable pour ce genre d’emploi. Toutefois, il existe des variantes en fonction de l’âge de la personne. Pour un travailleur majeur ou un jeune diplômé qui vient d’avoir 18 ans, il sera payé 10.57 euros de l’heure bruts. Pour un travailleur âgé de 17 ans, celui-ci touche 90 % du SMIC horaire, soit 9.51 euros bruts. Enfin, pour un travailleur de moins de 17 ans, celui-ci perçoit 80 % du SMIC horaire, soit 8.45 euros bruts. À noter que certaines conventions collectives propres aux entreprises prévoient une indemnité de précarité versée à la fin du contrat.
5. Le contrat de l’emploi saisonnier
Bien que les embauches d’emplois saisonniers soient parfois effectuées rapidement, pour cause d’urgence à trouver des salariés, les dispositions du code du droit du travail s’appliquent sans distinction. Ainsi, même pour un job saisonnier dans la restauration qui ne dure qu’un mois, il faut un contrat de travail écrit. Le salarié doit avoir rapidement en sa possession l’exemplaire de son contrat, qui contient des informations précises telles que : -la nature du poste ; -la rémunération ainsi que la prime éventuelle ; -les dates de début et de fin de l’emploi en question ; -une éventuelle clause de renouvellement ; -l’intitulé de la convention collective s’il y en a une ; -le nom et l’adresse de la caisse de retraite complémentaire et de l’organisme de prévoyance.